Le 1 janvier 2020 marque un tournant significatif ! En effet, à cette date, une décision cruciale a été prise : la balade à dos d’éléphant a été interdite sur le site d’Angkor Wat au Cambodge. Cette mesure intervient suite à des événements tragiques antérieurs. En 2016, un éléphant au Cambodge est décédé d’épuisement sur le site, et en 2018, un autre animal a également perdu la vie, déclenchant une vague d’indignation et une pétition qui a recueilli plus de 14 000 signatures. Ces incidents ont mis en lumière les conditions souvent difficiles dans lesquelles travaillent les éléphants utilisés dans l’industrie du tourisme, incitant les autorités cambodgiennes à prendre des mesures pour protéger ces animaux.
Il est crucial de souligner également que la population d’éléphants en Asie a diminué de près de 50% au cours des 30 dernières années. Cette baisse alarmante est principalement due à la perte d’habitat, au braconnage et à d’autres menaces liées aux activités humaines.
En réponse à ces préoccupations, les autorités cambodgiennes ont pris des mesures concrètes pour assurer le bien-être des éléphants utilisés sur le site d’Angkor Wat. Les quatorze pachydermes qui étaient autrefois exploités dans le cadre du tourisme ont été transférés dans la forêt de Bos Thom, située à une quarantaine de kilomètres. Cette décision marque un progrès majeur vers la protection des éléphants au Cambodge, offrant à ces animaux une retraite bien méritée dans un environnement plus adapté à leurs besoins.
Cette interdiction de la balade à dos d’éléphant à Angkor Wat et le transfert des éléphants vers un environnement plus naturel reflètent l’engagement du Cambodge à protéger sa faune emblématique tout en répondant aux préoccupations croissantes concernant le bien-être animal. Ces actions sont essentielles pour assurer la conservation des éléphants et la préservation de la biodiversité dans la région.