Le temple de Preah Vihear, (en Khmer : « ប្រាសាទព្រះវិហារ », Prasat Preah Vihea) est un temple du Cambodge érigé durant l’Empire khmer au sommet d’une colline des Monts Dângrêk, à plus de 500 mètres d’altitude.
Dédié au dieu hindou Shiva, et aujourd’hui temple bouddhiste, il se compose d’une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées et d’escaliers s’étendant sur un axe nord-sud de 800 mètres. Le temple actuel date de la première moitié du XIe siècle, bien que le site ait été occupé par un ermitage dès le IXe siècle.
Le temple de Preah Vihear est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2008 pour son architecture, adaptée à la fois aux contraintes naturelles du site et aux fonctions religieuses du temple, ainsi que pour la qualité des ornementations de pierre sculptée.
Situé sur la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, le temple de Preah Vihear est depuis 1953 la source d’un contentieux frontalier. Ce qui explique la présence discrète, mais visible, de l’armée cambodgienne sur l’ensemble du site.
Le temple est un ensemble architectural khmer exceptionnel composé de plusieurs gopuras reliés entre eux par des voies et des escaliers sur environ 800 mètres dans un environnement naturel grandiose.
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En tant qu’élément clé de la vie spirituelle, il a été modifié par les rois successifs, ce qui lui permet de faire cohabiter des éléments de plusieurs styles architecturaux.
Contrairement aux autres temples khmers, Preah Vihear est construit sur un axe nord-sud qui le démarque des plans conventionnels rectangulaires tournés vers l’est. Le site consiste essentiellement en une chaussée et des marches à gravir pour accéder au sanctuaire qui trône au sommet d’une falaise de la chaine des Dângrêk au sud du site, à 120 mètres au-dessus de la partie nord, 525 de la plaine cambodgienne et à 625 mètres du niveau de la mer.
Ce temple est situé approximativement au milieu d’une trajectoire reliant Vat Phou à Angkor. Il n’est pas, contrairement à tous les autres grands monuments khmers le centre d’une cité agraire (pas de douves, un petit Baray, pas de rizières…) mais un vaste centre de pèlerinage, de retraite… Peut-être d’échanges commerciaux vu sa situation au centre de l’ex empire khmer incluant à l’époque non seulement le Cambodge actuel, mais aussi le nord-est de la Thaïlande et le sud du Laos.
Néanmoins, même si sa structure diffère de celle des temples montagnes que l’on trouve à Angkor, ils ont la même fonction, à savoir une représentation du Mont Meru, la demeure des dieux. Les accès aussi bien du Cambodge que de la Thaïlande se rejoignent au bas du site où le seul moyen de visiter est de grimper.
Source : Wikipedia