Lorsqu’on prépare un voyage au Cambodge, une question revient souvent : faut-il laisser un pourboire et, surtout, combien donner sans faire d’erreur culturelle ? La bonne nouvelle, c’est que le pourboire n’est pas une obligation au Cambodge. Il reste toutefois apprécié, en particulier dans les zones touristiques, où il constitue un complément de revenu important pour de nombreux travailleurs. Comprendre les usages locaux permet de voyager plus sereinement, tout en respectant les personnes qui vous accompagnent au quotidien.
Au Cambodge, le pourboire ne fait pas partie des traditions culturelles anciennes. Il s’est développé avec l’essor du tourisme international. Aujourd’hui, laisser un petit extra est perçu comme un geste de reconnaissance, jamais comme un dû. Cela signifie que vous ne serez jamais mal vu si vous ne laissez rien, mais qu’un pourboire laissé avec bienveillance sera toujours accueilli avec le sourire.
Pourboire pour les taxis et tuk-tuk au Cambodge
Dans les taxis et les tuk-tuk, la pratique la plus courante consiste simplement à arrondir le montant de la course. Par exemple, pour un trajet facturé 1,50 dollar, il est courant de payer 2 dollars. Si le chauffeur a été particulièrement ponctuel, serviable ou s’il vous a donné de bons conseils pendant le trajet, ajouter un dollar supplémentaire est un geste apprécié. Avec les applications de transport comme Grab ou PassApp, le pourboire n’est pas attendu, mais il reste possible de le donner en liquide si vous le souhaitez.
Pourboire dans les cafés et restaurants au Cambodge
Dans les cafés et les restaurants, la situation dépend beaucoup du type d’établissement. Dans les petits restaurants locaux, le pourboire n’est absolument pas obligatoire. Arrondir l’addition ou laisser quelques billets est largement suffisant et déjà très bien perçu. Dans les restaurants plus touristiques ou occidentalisés, il est courant de laisser entre 5 et 10 % du montant de l’addition, à condition que le service ne soit pas déjà inclus. Il est donc toujours utile de vérifier la note avant de laisser un pourboire supplémentaire.
Pourboire à l’hôtel au Cambodge
À l’hôtel, le pourboire concerne surtout les services directs. Pour un bagagiste ou un portier, un à deux dollars par bagage constituent une pratique courante. Pour le personnel de ménage, laisser un à deux dollars par nuit, directement dans la chambre, est un geste simple et apprécié. À la réception, le pourboire n’est pas attendu, sauf en cas de service vraiment exceptionnel ou d’aide particulière.
Pourboire pour les guides et chauffeurs au Cambodge
Lors des excursions et des visites organisées, le pourboire est plus fréquent. Pour un guide touristique, on compte en général entre huit et dix dollars par jour lorsque la prestation est de qualité. Pour un chauffeur accompagnant une journée complète ou un circuit, un montant situé entre quatre et six dollars par jour est considéré comme approprié. Sur un séjour de plusieurs jours, il est tout à fait possible de donner un pourboire global à la fin du programme.
Quelle monnaie utiliser pour les pourboires au Cambodge ?
Concernant la monnaie, les dollars américains sont largement acceptés au Cambodge et souvent utilisés pour les pourboires. Pour les petits montants, les riels cambodgiens sont également très pratiques. Il est conseillé d’éviter les billets trop abîmés, en particulier les dollars, qui peuvent être refusés.
Faut-il laisser un pourboire au Cambodge ?
En définitive, le pourboire au Cambodge n’est jamais une obligation, mais toujours un geste apprécié lorsqu’il est donné avec sincérité. Il dépend avant tout de la qualité du service et de votre ressenti. Un remerciement chaleureux et un sourire comptent d’ailleurs autant que le montant laissé. Savoir combien donner permet d’adopter une attitude respectueuse et détendue, tout en contribuant, à votre échelle, à l’économie locale.
Conclusion : voyager sereinement en respectant les usages locaux
Voyager au Cambodge, c’est aussi apprendre à observer, comprendre et respecter les usages du pays. Le pourboire, lorsqu’il est bien dosé, fait partie de ces petits détails qui rendent l’expérience plus humaine et plus enrichissante.


